BD – Harley Quinn Tome 1

Quelques Infos sur l’oeuvre :

Titre : Harley Quinn Tome 1

Auteur : Collectif

Éditeur : Urban Comics

Prix : 19 euros

Parution : 2016

Nombre de pages : 232

Entrée en matière –  Ça parle de quoi? Ça  vient de qui?

Harley Quinn est un comics avec un scénario d’Amanda Conner (dessinatrice de Daredevil : sous l’aile du diable et de Star Wars 5) et de Jimmy Palmiotti (Ghost Rider, Deadpool) et des dessins de Chad Hardin. Dans ce tome, l’ex-psychiatre Harley Quinn s’installe à Coney Island suite à un chanceux héritage  : elle se retrouve propriétaire d’un immeuble. Elle fait connaissance avec ses nouveaux locataires et commence un nouveau travail pour entretenir son bien. Très vite Harley se rend compte qu’un contrat est mis sur sa tête et essayera de découvrir qui en est l’auteur à l’aide de  Poison Ivy et ses nouveaux amis.

Ma critique  

A vrai dire je ne suis vraiment pas une connaisseuse de l’univers de Batman, je me promenais juste dans une boutique quand je suis tombée sur cette BD et les dessins m’ont tout de suite charmé. J’ai vite compris à la couverture qu’Harley Quinn devait être la copine de Joker ou du moins une personne assez proche du personnage et aimant beaucoup son côté psychopathe délirant, je me suis dit : ok j’achète.

La couverture est assez trompeuse à vrai dire car on ne retrouve pas du tout Joker, elle en parle vaguement mais juste pour dire que désormais elle est complètement libre et émancipée de lui. Dans ce tome Harley est une femme en quête de stabilité qui s’installe dans un immeuble et se cherche un travail, mais rassurez-vous elle garde son caractère loufoque! En effet sans trop vous spoiler on peut facilement dire que beaucoup de méchants lui courent après et qu’elle ne lésine pas au combat.

Après ma lecture, j’ai vu sur internet pas mal d’avis mitigé sur cette version d’Harley Quinn très indépendante moi personnellement j’aime beaucoup. Ça permet de réellement centrer l’histoire sur elle et ne pas en faire seulement un sous-fifre, après tout, c’est son histoire. Je la trouve pour le reste très fidèle à son personnage d’origine –du moins, ce que j’ai pu en voir après recherche– , dans ce comics elle est très enfantine, hyperactive, capricieuse, caractérielle et affective.

Le scénario n’est pas formidable, c’est une sorte de tranche de vie mouvementée rien de plus mais ça ne me dérange pas vraiment, Harley suffit à faire l’histoire, pas vraiment besoin de but particulier pour écrire sur elle. Sa copine Poison Ivy est aussi très présente et renforce cette idée de quotidien d’une super-méchante.

Il y a cependant un secret origins dessiné par Stéphane Roux très sympa en fin de BD, on en apprend plus sur son histoire et sur le pourquoi de sa transformation, avec même sa première relation amoureuse vraiment mignonne dans le style psychopathe.

Niveau graphisme franchement rien à redire, c’est très travaillé. Le style de Chad Hardin colle parfaitement à Harley c’est fun et super-coloré. Il y a d’ailleurs un prologue vraiment rigolo : sur chaque planche, un dessinateur (parfois très connu) dessine Harley à sa manière et on voit le personnage lui-même interagir sur les dessins. Elle donne son avis sur qui est plus apte à la dessiner dans ce numéro. L’annexe de fin vaut le coup d’œil également car les auteurs nous ont mis quelques images des couvertures alternatives des tomes 1 & 2. Je vous laisse deux trois photos des planches de la BD pour vous donner une idée : ici, ici, ici et ici. 

Je recommande vraiment Harley Quinn, même si vous n’êtes pas un comics addict vous pourrez facilement vous y retrouver et aimer cette histoire pleine de mordant. Il ne faut cependant pas avoir peur de l’extravagant car Harley en est la définition même.

 

Résultat : Super lecture!